Depuis un quart de siècle, le sida, dont la réalité clinique est indiscutable, est considéré comme une maladie infectieuse, sexuellement transmissible, et dont la cause serait un rétrovirus nommé VIH. Cette interprétation du sida demeure l'unique fondement de la quasi-totalité des efforts de recherche thérapeutique sur cette maladie grave. Fort malheureusement, ils n'ont jusqu'ici abouti à aucune thérapeutique curative, à aucun vaccin, ni à aucune prédiction épidémiologique vérifiable…et ce, malgré des investissements financiers colossaux!

Comment comprendre cet échec ? Pour certains scientifiques les hypothèses de départ étaient fausses et ont guidé les recherches dans une mauvaise direction.

Dans les années 1983-1984, la littérature scientifique ne contient en effet pas un seul article dont la conclusion serait: « Nous avons identifié et isolé un nouveau rétrovirus, et ce rétrovirus est la cause du sida ». Cela n'a jamais été publié! Depuis 1984, on n'a travaillé que sur cette hypothèse ce qui expliquerait pourquoi nous en sommes toujours au stade des élucubrations.

Par ailleurs, certains chercheurs ont émis des doutes sur la justesse des tests appliqués à la détection des anticorps anti-VIH. Autrement dit, un test « positif» ne signifierait pas que la personne dite « positive » soit infectée par le VIH. Les tests actuels indiquent certainement la présence d'un taux élevé d'anticorps, mais contre quels antigènes ? Voilà une question qu'il n'est pas politiquement correct de poser. Et l'on pourrait résumer la situation en Afrique d'une manière aussi simple que tragique: la tuberculose, la malaria, les maladies vénériennes, la malnutrition, le manque d'hygiène, et diverses maladies tropicales y font des ravages affreux. Mais toutes ces maladies ont été rebaptisées sous le nom de sida ou de « maladies associées au sida ».On devrait plutôt parler de maladies associées à la pauvreté.

Enfin, il apparaît que les chiffres et les statistiques relatifs au pourcentage de séropositivité seraient falsifiés dans tous les pays sous-développés. D'une part, parce qu'ils donnent aux.

gouvernements de ces pays l'espoir d'obtenir un soutien financier accru en provenance des pays riches. Mais aussi parce que les grandes firmes pharmaceutiques y ont intérêt.

En conclusion, la recherche sur le sida avance de manière anarchique et de plus en plus de gens sérieux s'en rendent compte. Devant tant de doutes et d'incertitudes, d'où peut .venir la lumière?

Depuis quinze ans, les volontaires des Médecins aux pieds nus (MAPN) ont procédé à des expérimentations sur le sida, dans plusieurs pays, en recourant aux huiles essentielles immunostimulantes, avec des résultats exceptionnels. Ils ont été priés de quitter les pays où ils avaient prodigué gratuitement leurs soins…L'« Onu sida " veille au grain !

Les MAPN viennent de commencer une vaste étude destinée à traiter les enfants sidéens. Je préfère vous taire le nom du pays pour ne pas entraver leur action, mais je vous communiquerai leurs premiers résultats dans six mois.

Le libre choix thérapeutique est un droit humain fondamental. Mais quand tant d'intérêts sont en jeu, on ne peut l’exercer que dans la clandestinité.

Docteur Jean-Pierre Willem

Ancien collaborateur du docteur Albert Schweitzer au Gabon

Co-fondateur de Médecins sans frontières

Fondateur de Médecins aux pieds nus : http://www.mapn.org

Article tiré du magazine Pratiques de santé du 29 avril 2006

Le sida au point mort

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